Les constructions modernes ont aujourd'hui réglé le problème en coupant l'eau à l'aide de film plastique de sous-dallage et différentes arases étanches et produits hydrophobes qui protègent les murs de l'humidité ascensionnelle!
A l'époque ce n'était guère la priorité ,les maisons de campagne étaient bâties sur de la terre battue, on utilisait tous les matériaux à portée de main pour garnir les murs et le principal était de faire costaud et bien épais. Le fait d'avoir des nitrates de potassium entre les joints passait au second plan. ..
Certaines constructions des années 70 également problématiques ont elles des soucis géologiques (terrains sableux ou argileux) ou des nappes phréatiques qui passent en dessous de la construction. Les différents mouvements de terrain contribuent à fissurer la dalle à plusieurs endroits en laissant remonter l'eau par capillarité; si on rajoute par-dessus les absences d'isolant au sol, on se retrouve avec des ponts thermiques sur les joints des carreaux de carrelage.
COMMENT DÉTECTER LA PRÉSENCE D'HUMIDITÉ ASCENSIONNELLE ?
La présence de moisissures et/ou champignons (taches noires, vertes et colorées) ;
La présence de sels blanchâtres sur les murs ;
Le décollement des papiers peints, enduits de plafonnage et finition (plaintes, lambris, ...) ;
Des joints, mortiers ou briques dégradés ;
La présence à l’extérieur de mousses ;
Pour identifier ces phénomènes, il faut observer les murs quand bien sûr on en a la possibilité (pas de BA13 et d'isolant en cache misères)
Des franges blanches sur 80 cm en vagues, l'enduit de lissage ou crépis qui saute par endroits.. La peinture qui cloque ou boursouffle ou craquelle, sont différents indicateurs de ce qu'il se passe derrière…
Il va falloir regarder la hauteur qui est abimée, de bas en haut jusqu'à 1.5m: cela peut être de l'eau qui remonte dans le mur. Plus haut, le problème sera sûrement autre (infiltration, canalisation, fuite).
Pour les murs intérieurs, on regardera si c'est du refend ou une cloison. Étant donné que les matériaux récents sont poreux (parpaing, brique), l'eau ne pourra remonter que dans la première rangée dans les parties pleines et dans l'enduit de pied de mur par méchage.
Il va falloir procéder par élimination: canalisation d'eau usée percée dans le mur ou compteur qui tourne à vide peuvent vous orienter sur de mauvais diagnostiques. Pour faire simple, l'eau qui remontera par capillarité affectera plusieurs mètres linéaires sur différents niveaux; quand une fuite localisée ne touchera qu'une partie.
Dans certains cas, face à des crépis gros grains ou peintures plastifiées, carrelage en intérieur, il n'est pas rare de constater les dégâts après plusieurs années comme des poussée d'eau à plus de 1.80m quand elle est bloquée entre des parois étanches..
Comment procéder?
Il existe majoritairement une technique qui consiste à percer les murs dans la profondeur à 10 cm du sol et d'y injecter des résines silanes siloxanes selon un cahier des charges bien précis.
Bien évidement, la qualité de l'expertise est primordiale: ces traitements fonctionnent et sont très efficaces si tout est bien respecté du début à la fin (quantités, profondeur des puits de perçage, rebouchage, temps de séchage ...).
Il faut en général 6 mois à un an avant de voir une évolution. Il faudra penser également à déposer les enduits extérieurs sur 50 cm pour que l'eau puisse s'évacuer par l'extérieur, chassée par la résine qui va s'expanser.
Un test bombe à carbure peut être demandé pour savoir si le traitement à bien fonctionné à la fin du process.
Ne laissez pas votre maison se détruire car les murs extérieurs que l'on appel plus communément "mur porteur" ont cette fonction avant tout de soutenir votre toit...
Les sels qui se chargent en surface peuvent se développés après dans toute la maison et provoquer des maladies chroniques respiratoires...
Demandez l'expertise de Doctravo ,n'attendez plus!!!!
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